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Médiocre...

Publié le par Asna

Tuer ce n’est pas seulement un acte criminel qui amène le meurtrier à la prison et la victime au tombeau ; tuer peut prendre plusieurs aspects ; tuer peut être une action sans merci de notre propre chair et sang, mais qui ne le conduit pas à la cellule, et qui nous laisse mort-vivant…

Se cacher derrière le sourire flou pour ne pas expliquer pourquoi on est triste à des personnes qui se fichent totalement de nous mais curieuses de notre tragédie pour ne pas penser à la leur…

Enfoncée dans les ténèbres de mes nuits noires, je savoure ma solitude quelquefois forcée! Avec le sourire pâle, je communique avec mes anges, et surtout avec mes démons; qui, comme des membres d'une famille aimante, ils cohabitent sous ma peau... Ils écrivent mon Histoire médiocre d'une belle écriture comme s'il s'agit d'un prophète maltraité, et s'arrêtent une fois arrivés à l'automne des sentiments...Ce sentiment de rancune inexpliquée, longtemps dansant et faisant la fête au long de mes veines vides du sang; en attendant cette fameuse confession magique qui va régler tous mes problèmes, il faut que je trouve une terre objective pour l'enterrer... Se sentant comme un oiseau oublié dans la cage des émotions, j'accepte ma paresse, je célèbre ma faiblesse et je souris à ma tendresse, petit à petit, retrouvée! Refusant de me regarder dans le miroir pour ne pas réveiller ma mémoire; je me condamne encore plus à une vie de mort-vivant; je vends mon âme au diable pour goûter à la paix, en vain!

Au début du commencement, il m'avait promis cela:

Oublie tes erreurs et tes peurs,

Car de mon cœur je les efface;

Et chaque faux pas que tu feras,

Je tomberais à ta place...

Depuis, je ne l'ai plus revu, surtout ne l'ai plus cru! Il m'avait promis une vie sans peine et sans mal; et si jamais la vie m'est très cruelle, il serait toujours là pour moi. Menteur!

Dans mes nuits longues, sans matins, je le tue mille fois pour le ressusciter le matin suivant! Et comme le destin se moque toujours de nous comme des marionnettes, il me visite chaque nuit dans mon sommeil d'ogre abattu, pour me réciter encore plus de vers faux!

Mon seul désir, sera de t'offrir,

Une vie idéale, sans douleur et sans mal;

Que toutes tes pensées soient pures,

Envers Allah, ta maman (et un jour moi!)

Après ces nuits de rage inassouvie, je me réveille toujours écrasée sous le poids du souvenir... Ces nuits nuisiblement noires, me rendent diablement paresseuse. Je me sens paralysée devant mes états d'âme, bloquée devant mes coups de cœur, figée devant mes émotions...ça datait d'un autre temps, peut-être ça vient d'un autre monde pas forcément parallèle! Mais depuis, mes matins, tous mes matins sont noyés dans la tristesse et la mélancolie... Je suis sûre maintenant qu'au bout du long chemin, pas tout à fait parcouru aujourd'hui; j'ai un rendez-vous, à ne pas rater, avec la folie!

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L'éveil...

Publié le par Asna

Et nous nous réveillons un jour pour découvrir que la vie se passe à l’intérieur de nous et non pas à l’extérieur ; nous créons notre destin ; nous créons notre bonheur ; nous sommes les seuls dieux de notre sort… Nous créons les personnes qui vont nous tenir compagnie dans notre long voyage terrestre… Nous passons de longues années dans l’ignorance, dans le délire d’un monde et d’un être humain meilleur, et nous découvrons, souvent trop tard, qu’il faut d’abord commencer par soi-même ensuite essayer de rendre le monde parfait !

Nous nous obstinons souvent à mettre nos plus chers rêves dans une tourterelle si haute dans le ciel de la vie, par la suite il nous est presque impossible de franchir le sentier qui mène aux étoiles...

il

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Le crime…

Publié le par Asna

Le père… Une notion ? Un concept ? Une idée ? Une utopie ? Un mensonge ?... Ou c’est vraiment une personne réelle qui allie tous ces termes ?

Maman dessinait l'image d'un petit ange au cœur d'un con! Elle disait toujours qu'avoir le cœur pourri ce n'était pas de sa faute, mais c'était celle des siens! Je n'ai jamais compris ce paradoxe bellement présenté à moi à un âge où mon cerveau fonctionnait trop bien déjà! Ce n'est pas à moi qu'on raconte des salades, mon raisonnement bien en alerte détecte les imperfections et ne les tolère point!

Existe-t-il vraiment un ange con?! Après la naissance triste dans une cave sombre et sale, je n'avais pas bien compris comment ces deux êtres rivaux pouvaient cohabiter dans la tête d'un seul être! Maintenant j'en suis certaine, il est con, mais ange? Pas vraiment!

Derrière le con, se cachait un diable à l'image d'une mère, qui n'avait de la mère que le nom! Elle avait le pouvoir de donner ou d’ôter la vie! Elle n'était pas Dieu bien entendu, mais elle avait volé la baguette du diable, et avec un froissement d'ailes, elle pouvait détruire toute une contré. Je ne l'ai jamais rencontrée, mais d'un seul mot, elle avait pu dévaster une maison, massacrer un innocent, mettre une femme aguerrie dans une prison éternelle!

Quand l'arbre, qui a été planté dans notre jardin pour déclarer ma naissance, fleurit à nouveau pour la vingt et neuvième fois, je me réveille finalement. Ce n'était qu'un orage charnel qu'on croyait un vrai amour, un engagement! Mais quand un mariage est gouverné par les hormones, il vaut mieux aller vivre dans un bordel!

Tant de figures rêvées mais jamais rencontrées, tant de conversations différentes jamais faites, tant d'erreurs évitées, tant de rêves ratés...

Quand j'ai pu enfin survivre l'orage des sentiments, causé par un meurtre moral, par un crime imparfait, mais jamais puni; je déclare que je suis libre à jamais. Je m'habille, pas correctement, et hop dans le prochain train nocturne vers un nouveau matin, une nouvelle contré, un nouveau départ, une deuxième naissance.

J'ai réalisé que pour naître vraiment, il faut y être initié par un meurtre premièrement. L'assassinat de deux êtres inconditionnellement humains, était nécessaire pour la naissance d'une guerrière. Et cette découverte du hasard, m'a ouvert des portes invisibles, et je vais en profiter! J'ai fait mon deuil il y a bien longtemps... Maintenant, je me dirige vers le soleil naissant. J'enlève la tenue des funérailles. Je mets mon ancienne jupe de fillette de 7 ans, et je me dirige vers le soleil naissant.

J'enverrai une carte postale du soleil, de la lune, de l'univers entier; au con, signée par mon nouveau sang! Je ne lui dirai rien sauf ce petit mot: Au diable con!

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La découverte de l'ombre...

Publié le par Asna

Le diable aimait prendre l'aspect d'un amant aigre durant une nuit ténébreuse. Son désir caché sous sa peau, était une excuse pour l'initier à un autre mode de torture si bizarre, si tordu qu'elle allait s'abandonnait au cimetière avec joie incomparable... Dans ses yeux de chien affamé, elle lisait un amour fou, un amour faux enterré au plus profond de sa chair; mais il n'était plus cet ange qu'elle avait rencontré depuis une éternité, et sûrement elle n'était plus la même femme... Sa solitude forcée, l'avait inculquée dans un rêve impossible, dont le réveil est plus dur que l'écriture... Elle savait qu'il était temps que le monstre soit pendu, qu'il était temps de dire adieu à jamais...

Confronté au troupeau, il n'avait aucune chance que d'hausser la tête, de libérer son charme malin et d'hypnotiser ses fans! C'était une question d'être ou de paraître; et une autre fois, paraître semble vaincre... La foule tombât sous le sentiment involontaire de compassion; pour le reste des êtres il était l'enfant autrefois trouvé dans la corbeille; elle seule savait la vérité... Il paraissait tellement charmant que la cérémonie de sa pendaison semblait comme une de ces petites scènes de famille, où tout est bien finalement... Dans les yeux de ses juges affaiblis, il voyait une mince ligne de lumière où se lisait une opportunité d'une évasion propice...Elle, elle était loin de retomber dans le même piège qu'autrefois; une seule et unique solution s'avérait possible: qu'elle noyât son corps maudit par ses propres mains, qu'elle donnât sa chair aux corbeaux pour qu'elle puisse enfin se regarder dans le miroir sans sentir cette terrible incendie la démanger encore debout...

Quand la tâche était parfaitement terminée, elle se noyait elle même dans un silence des cimetières...

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Détresse...

Publié le par Asna

Sa détresse s'affichait courageusement dans ses yeux, surtout quand la nuit tombât et elle restait seule à sentir son malheur lointain... Ses yeux plus verts que le printemps brillaient de temps en temps sous le soleil cramant de son présent, mais il était dur pour elle de retrouver le bonheur perdu il y a des siècles... Pour elle c'était une comédie d'enfer... Les visages dessinaient un faux sourire brillant de désir animal, surgit une fois que l'été était derrière nous, les gens avaient retrouvé leur méchanceté...

Notre curiosité nous force à mettre notre nez là où il ne le faut surtout pas, et c'est notre cœur qui paie la note, souvent très cher... Elle aurait dû savoir que sa voix d'ange pécheur était un signe pour s'enfuir au plus loin possible, au sud... Le masque est enfin brisé, et le regard triste remplace le sourire d'autrefois... Sous sa jupe déclarant plus qu'elle cache, ses jambes tremblaient sous le charme des étoiles remarquées pour la première fois depuis des années... Ce n'est pas de notre faute si la photo embellie qui nous a fait craquer la première fois, est seulement une image fabriquée, photoshopée ... C'est quand même un peu douteux une chevelure très longue au milieu d'août africain...

Elle fait partie de ces grandes âmes torturées à cause d’une vocation lointaine. Elle souffre en silence pour ne pas perturber les âmes médiocres qui l’entourent ! S’approprier une fausse qualité, l’enfonce encore plus dans sa solitude contrainte, car la communication n’a plus de sens ni de but quand on parle à une fausse brute ! Elle a marre de rencontrer des masques partout, elle rêve d’un visage humain transparent !

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Mon père le bourreau !

Publié le par Asna

Autrefois une source de pure joie, aujourd'hui les ruines d'une ancienne forte foi; cette maudite créature refuse de quitter ma peau, malgré tout, encore douce comme la soie... La femme vibrant de vie, encore debout comme une statuette d'Aphrodite; charmante sous le regard des étrangers mais qui n'est en vérité qu'une enfant apeurée de tout, du passé mais du future surtout; cette femme à double identités, est le résultat d'un moment charnel, mal calculé, sans lendemain; d'un moment d'égoïsme... Dansant de douleur comme une rose qu'on a cueillie à l'âge des fœtus; agonisant et sur le point de mourir, n'ayant plus le courage de tenir la promesse de vivre ... Elle garde encore une parcelle de lumière au plus profond de son âme depuis des siècles, accomplie; elle croit encore; elle rêve encore; elle résiste encore à l'absence forcée en train d'engloutir son existence, de salir son pur sang; l'enfoncer dans une solitude creuse...

Sa détresse s'affichait courageusement dans ses yeux, surtout quand la nuit tombât et elle restait seule à sentir son malheur lointain... Ses yeux plus verts que le printemps brillaient de temps en temps sous le soleil cramant de son présent, mais il était dur pour elle de retrouver le bonheur perdu il y a des siècles... Pour elle c'était une comédie d'enfer... Les visages dessinaient un faux sourire brillant de désir animal, surgit une fois que l'été était derrière nous, les gens avaient retrouvé leur méchanceté...

Notre curiosité nous force à mettre notre nez là où il ne le faut surtout pas, et c'est notre cœur qui paie la note, souvent très cher... Elle aurait dû savoir que sa voix d'ange pécheur était un signe pour s'enfuir au plus loin possible, au sud... Le masque est enfin brisé, et le regard triste remplace le sourire d'autrefois... Sous sa jupe déclarant plus qu'elle cache, ses jambes tremblaient sous le charme des étoiles remarquées pour la première fois depuis des années... Ce n'est pas de notre faute si la photo embellie qui nous a fait craquer la première fois, est seulement une image fabriquée, photoshopée ... C'est quand même un peu douteux une chevelure très longue au milieu d'août africain...

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Décision

Publié le par Asna

Ils disent qu'il faut tuer le père pour enfin ETRE, dans mon cas, je l'ai tué ça fait une éternité puisqu'il n'a jamais été un repère mais seulement l'ombre confuse d'un nom sur un papier pâle... Et si le père était un dieu, je déclare avec grand plaisir que je suis athée! Cependant pour assumer ce choix d'ETRE vraiment il faut tuer la mère aussi, pour exister, pour devenir un être séparable de l'être mère-poulpe, pour pouvoir respirer finalement... Je crois que même ces êtres idoles et tant idéalisées qu'on appellent parents, pourraient être jaloux du succès de leurs enfants là où eux ils ont échoué!

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Je pense donc je nuis!

Publié le par Asna

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Bonsoir tout le monde et bienvenue sur mon jardin secret!

Publié le par Asna

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